Bénédiction : définition et prières de bénédiction. Au sens strict, l'oraison désigne une prière mentale et prolongée qui tend plus aux mouvements du cœur et de la volonté et moins à la réflexion intellectuelle. Nous le retrouvons donc dans d’autres types de pratiques que l’oraison de recueillement : L’oraison funèbre – si cette notion qualifie surtout un genre littéraire s’apparentant au discours et à l’éloge – cela provient bien au départ des prières que l’on écrivait pour les défunts. Son principal livre d'inspiration est la Bible, et principalement le Cantique des Cantiques. Son Père le délaissait pour qu'il payât purement la dette de l'humanité et qu'il unît l'homme à Dieu, lui-même demeurant anéanti comme réduit à rien[B 37] ». Le premier obstacle est l'intelligence. Jean, parrainé par Rodrigo de Duenas, étudie au collège de la Doctrine chrétienne tenu par des frères. Ténor atypique, créant ses propres pièces ("Yedra"), il est aussi lauréat du Grand Prix International du Disque de l'Académie Charles Cros en 1997 pour " La Nuit obscure", une adaptation de la poésie de Jean de la Croix créée avec ses amis Serge Guirao et Vicente Pradal qui en a signé la musique. L’oraison avec St-Jean de la Croix. La traduction du Père Cyprien, carme déchaussé, dans les années 1640-1660 est également notable. Jean de la Croix est largement commenté par les philosophes du détachement, qui en font l'un des principaux penseurs du détachement chrétien. Anne de Jésus affirme : « Elles reconnaissent son génie dans le gouvernement des âmes, sa patience infinie, les conduisant à petite allure, sans violence et par des petits moyens, au point qu'il vient à bout des plus délurées qui laissent leur coquetterie et les choses du monde pour se soumettre à sa parole, car elle est à la fois humaine, céleste et pleine d'amour[B 31] ». Il donne ses derniers conseils aux religieuses dans une lettre : « Où il n'y a pas d'amour, mettez de l'amour et vous obtiendrez de l'amour[B 94] ». Le théologien Hans Urs von Balthasar dans La Gloire de la Croix analyse la pensée du carme espagnol. Le réalisateur espagnol Carlos Saura raconte les huit mois et demi de captivité de Jean de la Croix (2 décembre 1577-17 août 1578) dans Noche Oscura, 1989, 89 minutes. Certains y ont vu un mouvement de dépassement permanent[A 60]. Elle est obscure car elle nous fait croire des vérités révélées par Dieu lui-même, qui sont au-dessus de toute lumière naturelle. Henri Grialou qui étudie Jean de la Croix, affirme néanmoins que la pensée de Jean de la Croix conduit à une distinction sur l'intelligence et la volonté[A 63]. Sur la route du couvent du Calvario, il passe par Beas de Segura et y rencontre la supérieure du carmel déchaussé, Anne de Jésus ; il y récite son Cantique spirituel[A 27],[B 46],[C 25]. therese davilla. Ses écrits et sa spiritualité ont aussi suscité au cours des siècles l’intérêt de nombreux universitaires, comme le philosophe Henri Bergson qui étudie l’expérience mystique dans son ouvrage Les deux sources de la morale et de la religion[C 54]. Il compare alors cette souffrance à celles décrites dans les Évangiles lors de la Passion du Christ[A 21]. Il décide alors de venir en aide aux pauvres de la ville. Jean de la Croix dans ses différents ouvrages décrit la vie mystique comme un chemin, une montée vers Dieu. Saint-Jean-de-la-Croix es una población y comuna francesa, en la región de Países del Loira, departamento de Maine y Loira, en el distrito de Angers y … Nous pouvons demander à un directeur spirituel de nous accompagner dans cette démarche. Les écrits de Jean de la Croix présentent une grande cohérence. Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez ont déjà un premier fils, François, lorsque naît Jean en 1542 à Fontiveros en Vieille-Castille[Note 1],[A 1]. Jean de la Croix est maintenu supérieur de Grenade[B 69]. Il s'y est lié, dans une relation étroite, avec Anne de Jésus[A 28]. première édition numérique par abbaye-saint-benoit.ch deuxième édition numérique par jesusmarie.com fichier placé sous licence creative commons Jean de la Croix affirme — la théologie l'appelle l'« habitation de la Trinité » — que Dieu est présent au centre de l'âme. Saint #JeandelaCroix (1542-1591) est le docteur mystique par excellence. Maintenant tout se réduit à aimer[C 44],[31] ». L'ensemble de ces obstacles conduisent Jean de la Croix à voir dans la nuit obscure un élément de purification. Sa santé s'affaiblit cependant[B 66]. Oraison et réappropriation, « Dès qu'elle se met en présence de Dieu, elle entre dans un acte de connaissance confuse et amoureuse, calme, paisible, dans lequel elle s'abreuve de sagesse, d'amour, de jouissance, « Autrefois dans son oraison et sa relation avec Dieu, elle s'occupait de certaines considérations et suivait certaines méthodes. Au moment où Jean entre dans les ordres, Thérèse d'Avila réforme le Carmel, qui devient le « carmel déchaussé Â» (le nom « déchaussé Â» vient du fait que les carmélites ne portent plus de chaussures mais des sandales)[B 18]. Le père Max Huot de Longchamp est prêtre (ordonné en 1975) de la Société Saint-Jean de la Croix et docteur en théologie de l'Université Grégorienne. Lors de ce retour, il confie néanmoins sa souffrance du fait que ses avis ne sont jamais écoutés et suivis dans les décisions des chapitres[B 84]. Lectio divina : qu'est-ce que c'est, comment faire ? La Bible a une place fondamentale dans cette démarche et sa lecture ouvre pour Jean de la Croix à la contemplation : « Cherchez en lisant et vous trouverez en méditant ; appelez en priant et l'on vous ouvrira à la contemplation[C 38] ». Les survivants connaissent alors l’exclusion, l’errance et la misère. Enfin, dans son Cantique spirituel la foi accompagnée de la charité « est une véritable possession de Dieu[A 49],[18] ». Saint Jean de la Croix La Nuit obscure traduction par l'abbé Jean Maillart, jésuite. Lieu. Ces prérequis conduisent Jean de la Croix a développer sa conception de la prière. Pendant trois ans, Jean de la Croix va vivre dans une profonde solitude et va accompagner spirituellement les 130 religieuses du couvent carmélite d'Avila[B 30],[C 17]. Victime de critiques et de calomnies, il est le sujet d'un nouveau chapitre réuni en 1583 à Almodóvar, organisé par le supérieur le Père Gratien[B 68]. Il use de son influence afin que les supérieurs des carmes participent aux tâches les plus simples[B 58]. Alvarez de Toledo et sa mère décident d'en faire le prochain chapelain de l'hôpital de Medina et, dans cet objectif, l'envoient parfaire ses études[A 5]. Bien qu'il n'en nie pas l'importance, qui lui paraît même utile au début, celle-ci peut s'avérer un obstacle quand elle refuse l'obscurité douloureuse de la foi[A 52]. Nous nous voyons en vérité, comme les merveilles que nous sommes pour Dieu mais en acceptant aussi nos faiblesses, nos blessures. Mais si maintenant quelqu'un me demandait quelque révélation particulière, ou voulait que je lui dise ou dévoile quelque chose de plus, ce serait en quelque sorte me réclamer une seconde fois le Christ, me réclamer une foi plus riche, comme s'il y manquait quelque chose, alors qu'elle est maintenant complète avec le Christ ; aussi celui-là ferait grande injure à mon Fils bien-aimé, non seulement parce qu'il manquerait de foi en lui, mais parce qu'il l'obligerait à s'incarner une seconde fois, et à passer par sa première vie et sa première mort. Le mot oraison est synonyme de prière. Au cours du chapitre, il est décidé de publier les œuvres de Thérèse d'Avila, ainsi que le passage sur l'unification du rite romain au sein des carmes déchaussés[B 82]. Il les amène chez lui en hiver et, très vite, Jean découvre ainsi l'aide et le secours prodigués aux pauvres[B 5]. Jean de la Croix bénéficie de la faveur du roi, de la protection du nonce et de celle des visiteurs apostoliques[A 22]. Dans cette quête du Divin, il expérimente une souffrance intérieure qu'il interprète comme une conséquence du péché : les facultés humaines ne sont pas adaptées, selon lui, à la découverte de Dieu[A 20]. Pour Jean de la Croix ce sont des dons de Dieu, mais on peut les détourner pour en tirer orgueil et en faire un bien propre[A 55]. Certains parlent d'une influence islamisante. Contemplation, transformation et union. Le philosophe Louis Lavelle analyse quant à lui dans ses écrits le rapport entre la conscience et l’expérience contemplative[C 55]. Cette union est pour Jean de la Croix une préfiguration de la vie éternelle qui consiste en « la possession de Dieu par l'union d'amour[C 46],[34] ». Au bas du croquis, il joint un poème dans lequel il affirme : « Pour parvenir à être tout, Ne cherche à être quelque chose en rien[B 51] ». La poésie de Jean de la Croix est reconnue comme l'une des plus belles de la poésie lyrique espagnole. Il y découvre La règle de l'Ordre des frères et sœurs de Notre Dame du Mont Carmel ainsi que L'institution des premiers moines, deux œuvres qui fondent la spiritualité de l'ordre du Carmel[C 6]. » Le nouveau vicaire veut éloigner Jean de la Croix et l’envoie fonder un nouveau monastère à Grenade[B 59]. Du couvent du Calvario Jean de la Croix descend régulièrement au couvent du carmel déchaussé de Beas de Segura. Il justifie cette dureté par la nécessité de rétablir en lui l'ordre détruit par le péché, mais aussi afin de faire réparation pour les autres[A 14],[B 26]. La prière doit consister à se purifier des envies : « C'est un grand mal que de regarder les biens de Dieu plutôt que Dieu même. Il y apprend à lire, écrire, compter et prend connaissance de la doctrine chrétienne[B 7],[C 4]. Jean de la Croix, lors de ses directions spirituelles, montre l'importance qu'il attache à ces directions au cas par cas, agissant avec délicatesse : « Qui donc a vu que les vertus de Dieu s’enseignent à coups de bâton et avec rudesse [B 63]? Cette union est comparée à un mariage spirituel[C 45] : « De même que, dans la consommation du mariage naturel, les époux sont dans une seule chair ainsi, une fois le mariage consommé entre Dieu et l'âme, il y a deux natures fondues dans un même esprit et un même amour[33] ». Cependant, la santé de Jean de la Croix se montre fragile et il doit s'arrêter à Guadalcázar, où il tombe malade[B 80]. Le 13 décembre, il demande qu'on lui lise le Cantique des Cantiques[A 39]. Juan de Yepes Álvarez (en religion Jean de la Croix ou Juan de la Cruz), né à Fontiveros (Espagne) le 24 juin 1542 et mort au couvent d'Úbeda le 14 décembre 1591, est un prêtre carme, saint mystique espagnol, souvent appelé le réformateur et « Saint du Carmel Â». Il est en effet béatifié dès 1675 par Clément X[38], puis canonisé en 1726 par Benoît XIII[A 64]. Et pourtant, il n’attend qu’une chose que nous venions le retrouver pour le laisser nous aimer. Lors d'une de ses oraisons, il contemple un tableau de Jésus crucifié quand il affirme entendre une voix qui lui demande : « Jean, que désires-tu pour tous les travaux que tu as endurés pour moi [A 33]? En 1548, devant la famine et la sécheresse qui sévissent à Fontiveros, la famille décide de s'installer à Arévalo[C 2]. La souffrance est aussi psychologique : on l'exhorte à quitter la réforme et il ne reçoit aucune nouvelle de l'extérieur[A 24], de plus, au début de son incarcération, on lui refuse tout accès à la Bible ou à aucun livre[C 21]. La particularité des textes de Jean de la Croix est un certain radicalisme de l'agnosticisme mystique[35]. Ils cherchent à faire exclure Thérèse d'Avila du couvent des carmélites déchaussées, et, pour cela, ils conduisent à l'élection d'une nouvelle supérieure avant de faire exclure Jean de la Croix[B 39]. Il affirme : « Le Père a dit une parole qui est son Fils et Il la dit toujours dans un éternel silence et c'est seulement le silence que l'âme entend[B 33],[A 17] ». Dieu a bien agi. Les premières années à Duruelo sont marquées par une radicalité importante : Jean de la Croix part évangéliser pieds nus, et parfois malgré la neige. Cependant, en 1891, plusieurs évêques demandent, lors du troisième centenaire de la mort de Jean de la Croix, de le proclamer Docteur de l'Église, mais cette demande n'aboutit pas[A 65]. Jean obtient finalement une licence pour suivre les cours du collège des jésuites de Medina del Campo, et y apprend la philosophie, la rhétorique, le latin et la grammaire, tout en poursuivant son travail à l’hôpital[A 3],[C 4]. Il est fêté le 14 décembre. Jean de la Croix n'a alors plus aucune charge au sein des carmes, ce qui l'empêche d'avoir un rôle spirituel auprès des carmélites[B 93]. Celui en effet qui sert le Christ de la sorte est agréable à Dieu et La principale source d'inspiration de ses poèmes est la Bible et plus particulièrement le Cantique des Cantiques, revisité par lui[D 10]. En France, son influence coïncide avec l'arrivée des carmélites et notamment de Madame Acarie, devenue Marie de l’Incarnation en religion[C 50]. Étudiant brillant, il devient préfet des études[A 7],[C 9]. Dans sa foi, Jean de la Croix souffre de ce qu'il définit comme la « nuit de la foi »: un abandon apparent de Dieu et de toute son œuvre[A 25]. Maintenant tout se réduit à aimer, « Parce que Dieu réside substantiellement en l'âme, dans ce sanctuaire... les communications — contacts substantiels d'union entre l'âme et Dieu — constituent le plus haut degré de l'oraison. Ainsi l'intelligence n'arrive qu'à atteindre la surface alors que la foi atteint l'intérieur, la substance de Dieu[A 48]. Saint-Jean-de-la-Croix is a commune in the Maine-et-Loire department in western France. Il la décrit et développe tout au long de sa vie à travers des traités tels que La Montée du Carmel (Subida del Monte Carmelo), La Nuit obscure (Noche oscura), La Vive Flamme d'amour (Llama de amor viva), ou encore Le Cantique spirituel (Cántico espiritual). La composition des poèmes de Jean de la Croix ne date pas de ses années d'études (1559–1563), mais il existe des traces des premiers vers dès la période d'Avila (1572–1577). Max Huot de Longchamp[53] pour Magnificat (magazine). Elle lui demande de fonder, avec Anne de Jésus, un nouveau monastère à Grenade[B 60]. De cette époque on connaît des vers écrits par Jean de la Croix et transmis par Thérèse d'Avila lors des fêtes de Noël[D 2],[37]. De même, Michel de Certeau analyse dans la Fable mystique son expérience spirituelle à travers la psychanalyse[B 103]. L’oraison y est vécue comme une relation d’amitié avec Dieu dont on se sait aimé. Ses Lectures de Jean de la Croix (Beauchesne, 1981) ont fait date dans les travaux consacrés au Docteur Mystique. déchaussé) tout en étudiant (« Ã©tudiants et religieux, mais religieux d'abord Â»). En 1563, il entre au couvent des Carmes de Medina, « par amour de la Vierge », Reine et patronne de l’Ordre du Carmel. Il continue à écrire ses traités. C'est un mot très utilisé par Jean de la Croix et Thérèse d'Avila, puis par la tradition chrétienne. Il les donne aux religieuses, et quand il les distribue, elles lui en demandent un éclairage personnel[D 10]. Quelque temps plus tard, à la demande d'une de ses filles spirituelles, il écrit La Vive Flamme d'amour (Llama de amor viva), en quinze jours, traité précisant sa doctrine spirituelle[A 31],[B 74]. De plus, Jean de la Croix pratique une vie intense de mortification : il porte le cilice et s'impose différents autres types de pénitences physiques comme le jeûne. L'adjectif « sanjuaniste Â» vient du nom espagnol. Édith Stein, Thérèse bénie de la Croix. Il visite les nombreux couvents carmes d'Andalousie, il donne des conseils sur la conduite des frères[B 80]. Cette querelle a pour conséquence de remettre en cause les écrits de Jean de la Croix. Il voit dans les difficultés des signes surnaturels : « Le démon peut provoquer des mouvements sensuels pour favoriser un relâchement ou un abandon du temps appliqué à l'oraison ; les mouvements de la luxure peuvent aussi être le signe d'un tempérament délicat[C 41],[29] ». Dans l'Église catholique, sa fête a rang de mémoire[39], mais dans l'Ordre du Carmel, sa fête est une solennité[40]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean de la Croix affirme — la théologie l'appelle l'« habitation de la Trinité Â» — que Dieu est présent au centre de l'âme. See also. En effet, le cachot ne permet de voir le jour que par le toit ; le régime punitif de cette réclusion est proche de celui d'un jeune forçat ; il doit affronter de fortes chaleurs et il reçoit aussi des coups de la part des geôliers qui le considèrent comme un rebelle[A 24],[C 20]. L’oraison est un moyen de retrouver le chemin et de permettre ce rendez-vous divin entre notre âme et Dieu. Pratiquez l’oraison avec les communautés Hozana. Très vite, il acquiert une réputation de sainteté à Avila même, et il commence à développer sa doctrine spirituelle, notamment en écrivant, sur de petits billets qu'il laisse à certaines sœurs, des phrases pour les encourager[B 32]. La communauté séculière Jean-de-la-Croix est érigée canoniquement depuis 1991. Pour Jean de la Croix, la prière est inséparable de la vie quotidienne ; elle consiste dans le désir de Dieu tout au long des activités de la vie courante[C 39] : « Efforcez-vous de vivre une oraison continuelle, sans l'abandonner au milieu des exercices corporels. Le supérieur décide de l'envoyer poursuivre ses études au couvent Saint-André annexé à l'université de Salamanque, qui compte près de six mille étudiants, l'un des principaux foyers de réflexion du continent, l'une des quatre plus grandes universités d'Europe avec Paris, Oxford et Bologne[A 6],[B 14]. Elle affirme que Jean de la Croix est « le saint de l'Amour par excellence Â»[A 66]. Il prêche et prie la nuit, dormant très peu et dans des conditions très précaires, la maison n'étant pas très bien isolée du froid[A 13]. Selon Jacques Ancet, la Nuit obscure et le Cantique spirituel seraient redevables à la tradition hébraïque (celle notamment du Chant des chants, ou Cantique des cantiques), ainsi qu'à la tradition arabe[36]. Sainte Thérèse d’Ávila, aidée de saint Jean de la Croix, va renouveler le Carmel, sous l’impulsion de l’Esprit.Ils l’orientent concrètement vers la recherche de l’union d’amour avec Dieu en introduisant deux heures d’oraison dans la journée carmélitaine des sœurs et des frères. Il en achève la construction le 13 juin 1579[B 53],[C 27]. Et surtout, ne nous décourageons pas ! Se laisser aimer par le Christ et s’abandonner à ce regard qui nous illumine, nous fait devenir ce que nous sommes vraiment. Alors qu'elle arrive à Medina del Campo, elle entend parler de Jean de Saint-Matthias, frère carme chaussé qui mène une vie d'ascèse et de pénitence[B 20]. Jean de la Croix définit la foi comme « une connaissance certaine mais obscure[A 43],[12] ». Programme : Samedi 21 novembre, à la chapelle du carmel (entrée libre) • 16h00 Découvrir Jean de la Croix • 17h00 Oraison • 18H00 Vêpres • 20h30 Veillée autour de poèmes de Jean de la Croix Dimanche 22 novembre . La deuxième étape décrite par Jean de la Croix est celle de la voie illuminative[C 40]. Il affirme que la foi est du même ordre comme un vase qui contient la lumière : le vase qui empêche de voir la lumière est l'enveloppe obscure alors que le contenu de la foi, la lumière, est Dieu lui-même[A 47]. De plus, il ne reçoit pas de dispense spéciale alors que sa maladie empire. Or, très vite, une personne qui devient vertueuse considère qu'elle l'a été par ses propres mérites, ce qui conduit à refuser Dieu comme source de tout[A 54]. Thérèse d'Avila décide de le rencontrer et pour cela assiste à sa première messe[A 10],[B 21]. L’oraison de A à Z à l’école des saints Prière et Vie spirituelle à l'école des Saints Saint Jean de la Croix Pour lire le Docteur mystique Vendredi 26 février 2021. Collège Saint Jean de la Croix, Le Relecq-Kerhuon. Diego Evangelista, un carme qui voue une haine féroce à Jean de la Croix, profite de ses pouvoirs donnés au chapitre pour mener une enquête contre lui[B 95]. Elle cherche à exprimer l'expérience mystique et religieuse de Jean de la Croix en vers[D 1]. Le 18 juin 1577, meurt le nonce Ormaneto, représentant du pape en Espagne et favorable à la réforme[B 38]. On l'appelle aussi couvent de Los Martires (« couvent des martyrs[6] Â»). ... 9 jours avec Saint Joseph. Il s'y installe avec deux autres compagnons et porte l'habit de carme confectionné par Thérèse d'Avila : une bure retenue par une ceinture, le scapulaire de l'Ordre et un court manteau blanc[A 13]. « Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne, et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée ! Thérèse de Lisieux le considère comme l'un de ses guides principaux : « Ã€ l'âge de 17 et 18 ans je n'avais pas d'autre nourriture spirituelle[A 64] », confie-t-elle. Dans La Montée du Carmel, il affirme que la « foi est une nuit[13],[A 42] » ; pour lui, notre connaissance de Dieu ne sera jamais parfaite puisque Dieu est en dehors de nos facultés. Francisco a témoigné de cet épisode de la vie de son frère alors que Jean de la Croix était religieux carme. Parce qu'elles sont infinies et divines, elles excèdent incomparablement la portée de tout entendement humain... Ainsi en est-il de la foi. Il pose la connaissance de soi et du monde extérieur en prérequis à la connaissance de Dieu : « Après l'exercice de la connaissance de soi, la considération des créatures est le premier pas à faire dans le chemin spirituel, pour arriver à la connaissance de Dieu[C 36],[26] ». Elle cherche alors des volontaires pour entrer dans la nouvelle congrégation. Tout ce que tu me demandes, je l'ai déjà dit, répondu, manifesté et révélé en vous le donnant pour frère, compagnon et maître, pour prix et récompense. En tant que supérieur, il se montre ferme mais doux : « Sa continuelle conversation était de Dieu, aussi bien en récréation que dans les autres lieux. Un nouveau chapitre est convoqué le 2 juin 1591[B 92]. Il fonde, près de l’université de Baeza, un collège carmélitain pour les jeunes étudiants de la Réforme[C 24]. Celui qui ne veut rien d’autre que Dieu ne marche pas dans les ténèbres. Pour tenter d’apaiser la situation, les frères de la Réforme l’envoient à Jaén dans le sud de l’Espagne. Selon lui, le seul chemin qui mène à Dieu est celui du rien : « Pour arriver à tout savoir, veillez à ne posséder quoi que ce soit (...) Pour arriver à être tout, veillez à n'être rien de rien (...) car pour venir du tout au tout, il faut se renoncer du tout au tout[19],[A 51] ». Jean se montre bon élève. Un chapitre des Carmes chaussés décide alors de son arrestation temporaire en 1576 à Medina del Campo. L'attachement aux biens intellectuels est aussi, pour lui, un obstacle possible sur le chemin vers Dieu[A 53]. Et faut-il s’en étonner, lorsque ce grand Dieu, que nos entendements sont si loin de comprendre, déclare lui-même qu’il nous a créés à son image et à sa ressemblance ?" Au XVIIe siècle, des querelles théologiques, notamment entre les Français Bossuet et Fénelon conduisent à considérer les écrits de Jean de la Croix comme engendrant l'illuminisme[A 64]. Il montre que les différents chemins qui mènent à Dieu sont : l'intelligence, l'imagination, la volonté, etc. Quand tu n'as pas de fardeau, tu es en société avec toi-même qui n'est qu'infirmité, « Le Père a dit une parole qui est son Fils et Il la dit toujours dans un éternel silence et c'est seulement le silence que l'âme entend, « Durant sa vie, il n'eut pas où reposer sa tête et à l'heure où il expira moins encore. Le sommet de l'oraison pour Jean de la Croix est la voie unitive : l'union de l'âme à Dieu [C 44]. Jean de la Croix y donne des cours aux carmes, et continue à écrire des poèmes et des réflexions[C 28]. En tant que directeur spirituel des religieuses[B 65], il permet l’entrée de postulantes sans dot, dont Marie de la Croix[B 65]. En 1572, elle fait venir Jean de la Croix et le nomme directeur spirituel des religieuses, avec un autre carme déchaussé[A 16],[B 29]. Il meurt dans la nuit du 13 au 14 décembre 1591[A 40]. En 1586, Doria, le supérieur des carmes décide de convoquer un nouveau chapitre à Madrid pour le 13 août[B 82]. Il retourne souvent à Béas afin d'accompagner les carmélites[B 54],[C 28]. Lieu : Eglise St-Pierre-des-Chartreux, à Toulouse. Cette production spirituelle et littéraire a été réunie sous le titre Paroles de lumière et d'amour[B 49]. « Je t'ai dit toute chose en ma Parole, qui est mon Fils, et je n'en ai pas d'autre ! Dans la dame, les hagiographes ont reconnu la Vierge Marie[B 4]. et repart à Beas[B 85]. Il lui démontre l'importance de l'examen de conscience afin de rechercher tout ce qui peut nous séparer de Dieu[B 83]. Elle est obscure car elle nous fait croire des vérités révélées par Dieu lui-même, qui sont au-dessus de toute lumière naturelle. la communauté Ecole d’oraison par la lectio divina. Après avoir été nommé prieur de divers couvents de carmes déchaussés, il finit par être mis au ban de sa communauté avant de mourir en décembre 1591. Tous ces chemins ne mènent cependant pas à Dieu et le seul et ultime moyen est le « rien Â» : Jean de la Croix prône un détachement intégral comme le fera plus tard sainte Thérèse de Lisieux. Il est emmené de manière secrète à Tolède puis retenu dans un cachot du couvent des carmes chaussés[A 23],[B 39],[C 19]. Voir le flyer de présentation avec les dates pour l’année 2020-2021 ICI. Un an plus tard, il prononce ses vœux perpétuels de pauvreté, d'obéissance, et de chasteté[B 13]. Une seule de cette nature apporte à l'âme plus d'avantages que toutes les autres, quelles qu'elles soient, « De même que, dans la consommation du mariage naturel, les époux sont dans une seule chair ainsi, une fois le mariage consommé entre Dieu et l'âme, il y a deux natures fondues dans un même esprit et un même amour, « la possession de Dieu par l'union d'amour, « souffle de Dieu dans l'âme qui veut aller vers Dieu, « pour arriver à tout savoir, veillez à ne posséder quoi que ce soit (...) pour arriver à être tout, veillez à n'être rien de rien (...) car pour venir du tout au tout, il faut se renoncer du tout au tout, « reproduit le texte et le moule biblique, parce qu'il répète le fait même que celui-ci traduit ; c'est la meilleure manière de s'exprimer, la plus dense et la plus naturelle, « Ã€ l'âge de 17 et 18 ans je n'avais pas d'autre nourriture spirituelle, « Docteur de la théologie spirituelle Â», « affrontée à la Réforme allemande, répondre à la volonté des réformateurs de bannir l’esthétique de la théologie. (Sainte Thérèse d’Avila – Le château intérieur de l’âme). Il est proclamé Docteur de l'Église le 24 août 1926, deux siècles après sa canonisation, et un an après celle de Thérèse de Lisieux[A 67]. Pour pratiquer l’oraison de recueillement, laissez-vous guider par sainte Thérèse d’Avila dans le "château intérieur" de votre âme jusqu’au Seigneur avec la neuvaine Laisse toi regarder, laisse toi aimer sur Hozana. Très pratiquée dans les ordres monastiques, l’oraison de recueillement fait notamment l’objet de deux heures quotidiennes dans les Carmels. ». Jacques Paliard, professeur de philosophie à Aix-en-Provence, voit un mouvement d'insatisfaction et une inquiétude permanente d'autre chose, de quelque chose de plus élevé, qui ne trouve sa satisfaction que quand il aura trouvé Dieu à sa mesure et selon ses besoins[A 61]. Sa lumière, par son excès, opprime et éblouit la lumière de notre entendement, « un escalier secret, par lequel l'âme pénètre jusqu'aux profondeurs de Dieu, « une tunique blanche dont l'âme se revêt et sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu, « plus une âme a la foi, plus elle est unie à Dieu, « C'est dans la foi que Dieu épouse l'âme, « Pour arriver à tout savoir, veillez à ne posséder quoi que ce soit (...) Pour arriver à être tout, veillez à n'être rien de rien (...) car pour venir du tout au tout, il faut se renoncer du tout au tout, « Une seule des imperfections, si l'âme y est attachée ou en a l'habitude, lui cause autant de dommage pour son avancement et son progrès dans la vertu, qu'une foule d'imperfections et de, « Mon âme est détachée de toute chose créée... appuyée uniquement sur son Dieu, « la mouche qui se pose sur le miel et ne peut plus voler, l'âme qui s'attache aux consolations spirituelles n'est plus libre pour la contemplation, « Quand l'âme est si détachée de tout, qu'elle est dans un dénuement complet, qu'elle a, je le répète, accompli tout ce qui dépendait d'elle, il est impossible que Dieu ne fasse pas de son côté ce qu'il faut pour se communiquer à elle, au moins dans le secret du silence, « Alors je m'abaissai tant et tant / Que je fus si haut si haut, / Que je finis par atteindre le but, « Après l'exercice de la connaissance de soi, la considération des créatures est le premier pas à faire dans le chemin spirituel, pour arriver à la connaissance de Dieu, « Cherchez en lisant et vous trouverez en méditant ; appelez en priant et l'on vous ouvrira à la contemplation, « En suivant les divines écritures, nous ne pouvons nous égarer, puisque c'est l'Esprit-Saint Lui-même qui parle, « Efforcez-vous de vivre une oraison continuelle, sans l'abandonner au milieu des exercices corporels.