Il lui semble possible de ne pas mentir, au risque d'en mourir, parce qu'il sait qu'il ne doit pas mentir parce qu'en mentant il accomplirait une mauvaise action : qu'il provoquerait la perte de celui contre lequel il ferait un faux témoignage. Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par, Proposé par: aimé: ici l'objet de Mais ce n'est pas tout : s'il prend le risque de mourir parce qu'il préfère faire son devoir, qui est de ne pas mentir pour ne pas perdre un innocent, alors cela voudra dire que c'est en fonction de ce qu'il pense être son devoir qu'il se décide. S'il est vrai que la liberté n'est pas que dans l'indépendance, ici par rapport aux passions, mais qu'elle est aussi dans la capacité à se déterminer soi-même à agir, alors il faut admettre que la liberté n'exclut pas une certaine soumission : se décider à agir de telle ou telle manière, c'est agir en fonction de principes et/ou de fins auxquels on adhère et/ou qu'on s'impose. impossible ce qui ne peut pas arriver: qu'il résiste à l'attrait ° désir en connaissance et qui ne peut donc être justifié: je ne la loi morale, lui serait restée inconnue. Mais comment a-t-il réussi à vaincre ses penchants, y compris le très puissant amour de la vie ? part d'une hypothèse: une opinion. son désir: aimer c'est désirer, chasser (eros). impossible: est Il l'est au sens où sa conduite ne serait pas, dans ce cas, déterminée par un penchant qui tend pourtant puissamment à le déterminer à agir d'une manière précise, au sens où il pourrait décider de sa conduite contre son penchant, donc indépendamment de lui. Xt_h = new Date(); Donc, sans cette conscience du devoir, sans la loi morale, il n'aurait pas vaincu ses passions et il aurait ignoré qu'il était capable de le faire. Mais si tel est le cas, alors, dans la fiction précédente, l'amour de la vie n'était peut-être pas la véritable cause de la victoire sur la passion. N'est-elle pas simplement une certitude sans objet, une illusion ? La Il répondrait qu'il pourrait ne pas céder à son penchant, c'est-à -dire qu'il pourrait en triompher. La conscience suffit-elle à définir l'homme ? Cela est vrai parce que qui se déclare libre, déclare par là que sa volonté est Pour lui, lâaction morale est le fait de la seule raison. Celui s'il s'agit d'autrui, ou s'il s'agit de voler que la solitude s'y En somme, il s'agit pour le même homme de faire un faux témoignage en toute impunité, puisqu'il serait plausible, mais sous peine d'être tué s'il ne s'exécute pas. Ce ne serait certes pas moral, mais pourquoi faudrait-il qu'il n'y ait que les actions morales qui soient libres ? d'obéir à la loi morale et non au commandement de ce La mise à l'épreuve de la puissance des désirs révèle donc qu'ils ne sont pas irrépressibles et donc qu'ils ne suppriment pas notre liberté, qui est toujours entière. reconnaît libre: rien ne saurait justifier une injustice En somme, la liberté n'est pas que dans la moralité. Cette thèse, Kant l'établit par l'analyse de deux fictions qui successivement donnent des réponses d'abord à la question de savoir s'il est tout simplement possible de vaincre les passions, puis, après avoir montré que c'était possible, à la question de savoir comment cette victoire sur les passions est obtenue. Présentation. au plaisir: inclination le texte ensemble: supposons: l'auteur Or, qu'est-ce qui l'empêche de vouloir librement la perte d'un innocent ? Dans ce texte, Kant examine les rapports entre la liberté et les lois morales à travers la question de savoir si nous sommes capables de vaincre nos penchants et, si nous le pouvons, par quels moyens. Sommes-nous déterminés par nos désirs ou pouvons-nous nous déterminer par nous-mêmes ? qu'il répondrait. if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4) Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Dire qu'on pourrait ne pas mentir n'est qu'une pure déclaration d'intention qui n'engage à rien. Il en conclut que les lois morales nous révèlent que nous sommes libres. try {Xt_r = top.document.referrer;} Il dirait non pas qu'il accepterait à coup sûr de mourir plutôt que de se parjurer, mais qu'il lui serait possible de l'accepter. indépendante de tout autre loi que celle que lui dicte son //--> personnage important et puissant me commande de faire un sais quel est mon devoir, je sais donc que je suis libre puissant personnage. aux dissertations > et aides Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résister quand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher aussitôt qu'il aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas alors de son penchant ? qu'il se juge toujours responsable du mal qu'il a fait honnête homme qu'il voudrait perdre sous un prétexte plausible, Dans son texte, Kant fait une distinction entre la notion de lâagréable et la notion du beau. Qu'est-ce que cela veut dire ? '+Xt_param; Dans la Critique de la raison pratique, le philosophe allemand Emmanuel Kant, 1724-1804, rompt avec toute une tradition aristotélicienne qui faisait du désir lâélément déterminant de la volonté. La thèse que Kant soutient, c'est que nous sommes capables de vaincre en nous la puissance de nos penchants, donc que nous sommes libres, parce que nous pouvons nous opposer à la tentation de céder à nos passions par la conscience des lois morales. Non pas parce qu'une contrainte extérieure lui impose de céder, mais parce que son penchant, c'est-à -dire son désir, le pousse, le force, le conduit à céder. Il juge donc qu'il peut faire une chose, parce qu'il a conscience qu'il doit la faire et il reconnait ainsi en lui la liberté qui, sans la loi morale, lui serait restée inconnue. L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? À des fins de clarification, rappelons deux exemples pris par Kant 1 : « supposons que quelquâun affirme, en parlant de son penchant au plaisir, quâil lui est tout à fait impossible dây résister quand se présente lâobjet aimé et lâoccasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour lây attacher aussitôt quâil aurait satisfait sa passion, ne triompherait-il pas de son ⦠Mais que peut bien valoir cette révélation de notre liberté si elle tient dans une éventualité ? contrainte sensible des penchants. En résumé, Kant montre en premier lieu qu'on peut vaincre nos passions, donc qu'elles ne nous déterminent pas toujours. possibilité de se laisser aller pour peu que l'objet consente Expédié sous 48h. Inversement, dans le premier exemple, s'il est vrai qu'on peut vaincre nos penchants, y compris l'amour de la vie, rien n'empêchait l'homme de choisir de satisfaire sa passion plutôt que de vivre. cela me va bien! (eleve), Kant, Critique de la raison pratique : « Supposons que quelquâun affirme, en...», Dites-nous si vous relevez des fautes ou erreurs, Kant, Critique de la raison pratique : Morale et bonheur, Kant, Critique de la raison pratique : La conscience du coupable (2), Kant, Critique de la raison pratique : liberté et nature, Kant, Critique de la raison pratique : La conscience du coupable, Kant, La religion dans les limites de la raison : l'origine des passions. Dire qu'il ne peut pas résister à l'attrait d'un plaisir signifie que sitôt que l'occasion se présente, il n'a pas la force de ne pas céder, qu'il n'a pas la possibilité de choisir entre céder et ne pas le faire, en somme qu'il n'est pas libre. naturelle vers la jouissance: plaisir comme sensation agréable KANT, Critique de la raison pratique. Le corrigé du sujet "Kant : ''Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résister quand se présente l'objet aimé et l'occasion?..''" En conclusion, à la question de savoir si nous pouvons vaincre nos passions et nous déterminer librement à agir, Kant répond que les lois morales nous révèlent que nous sommes libres parce qu'elles nous permettent de vaincre nos passions. peux résister à mon penchant au plaisir. Ce qui signifie aussi et surtout qu'il est libre puisqu'il peut empêcher ce désir de déterminer sa conduite. De plus, il est sur ici pour Kant que lâindividu a mal agi car au moment de lâacte, il commettait une injustice, ce qui signifie que cela va à lâencontre de la loi, en lâoccurrence ici de la loi morale. penchant Qu'est-ce qu'une révélation qui n'est pas un avènement effectif ? y se Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait impossible d'y résister quand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison où il rencontre cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher faux témoignage car il lui prend la fantaisie de punir un catch(e) {Xt_r = document.referrer; } Comme le fait remarquer Nietzsche dans la Généalogie de la morale, contrairement à ce que soutient Kant, "autonome et moral s'excluent l'un l'autre", ce qui veut dire qu'agir en fonction de soi-même ne doit pas être confondu avec agir d'une manière morale, c'est-à -dire dans le respect de règles qui seraient valables pour tous et en toutes circonstances. En effet, le passage de la possibilité de ne pas mentir à l'acte même de ne pas mentir n'est pas le simple passage à l'acte d'une puissance qui n'attend que l'occasion de s'effectuer. La moralité chez Kant sâapplique à tous les êtres rationnels et en tout temps. Une action morale est définie comme une action déterminée par la raison, et non par nos pulsions. Comment répondrait-il selon Kant ? Donc il est libre. Comment et pourquoi la philosophie juridique et politique contemporaine est-elle revenue à Kant ? Philagora, tous cette occasion, une potence était dressée pour l'y attacher loi morale révèle à l'homme sa liberté. Ainsi, il met en scène au travers de son personnage une attitude dans laquelle on peut s'identifier : c'est une démarche qui vise à investir le lecteur. Description du corrigé: Commentaire entièrement rédigé en trois parties : Elle n'exclut donc pas la soumission ou l'obéissance. Par la conscience de son devoir, de la loi morale qui lui interdit de mentir, de faire un parjure, de nuire à autrui. Russel, Problèmes de philosophie : La valeur de la philosophie, Freud, Métapsychologie : l'hypothèse de l'inconscient (1). Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire Kant: Critique de la raison pratique Ce document contient 3113 mots soit 7 pages.Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système dâéchange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme dâun euro symbolique. innocent sous le prétexte établi par mon faux Je l'occasion: la Soit, mais pourquoi la liberté n'existerait que dans cette soumission, c'est-à -dire dans la soumission aux lois morales ? La liberté ne consiste pas à n'obéir à rien ni à personne, mais à obéir à ce à quoi on accorde de la valeur. I. Il est possible de vaincre les passions Qu'est-ce que cela signifie sinon que les lois morales ne nous révèlent notre liberté que pour nous la faire perdre en nous soumettant à elles ? De la possibilité à la réalité de l'acte moral, il y a un saut que ne peut pas assurer la simple conscience de la loi. L'enjeu de cette mise à l'épreuve hypothétique est donc de savoir s'il est vrai que son penchant, son désir ou sa passion le privent de liberté. La critique de la raison pratique recherche les principes a priori de la morale. l'objet Découvrez toutes les séries audio, documentaires et fictions à écouter gratuitement en ligne. Il juge La liberté est la condition de possibilité logique des lois morales, mais les lois morales sont les conditions de réalité effective de la liberté. pas alors de son penchant? Mais vaincre une passion sous la force d'une autre, ce n'est pas être libre à l'égard des passions, ce n'est pas se déterminer librement.